Ginette Leclerc ...
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Ginette Leclerc (à gauche), encore auréolée de sa pres-tation dans La Femme du boulanger (Pagnol,1939)  reprend des rôles de garce sensuelle dans Fièvres (Jean Delannoy, 1941), Le Mistral (Jacques Houssin, 1942) et Le Chant e l'exilé (André Hugon, 1942).
Pressée par Alfred Greven,qui la menace de lui faire retirer sa carte de travail, elle signe un contrat pour trois films à la Continental: Le Corbeau (Clouzot,1943) où elle est complètement métamorphosée, Le Val d'enfer (Maurice Tourneur, 1941 et Le Dernier sou (Cayatte, 1943). Ce n'est pourtant pas cela qui lui vaudra de sérieux ennuis à la Libération. La réponse est à chercher du côté de Lucien Gallas. Sans qu'elle s'en rendît bien compte. l'acteur lui avait fait acheter, en son nom propre, un cabaret qu'il voulait diriger. Mieux valait alors entretenir des relations «cordiales» avec les Allemands qui étaient les seuls habilités à délivrer une autorisation d'ouverture. Mêler la vie privée à la vie professionnelle pouvait se payer très cher.
Ginette Leclerc
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